Je n’ai pas pris beaucoup de temps pour réfléchir : il ne s’est écoulé que quelques jours entre le moment où l’algorithme d’instagram m’a suggéré le patron de la robe Sandie, de Coal and Candyfloss, et le moment où je l’ai cousu. Le coup de cœur a été immédiat. La construction plutôt original qui apparaissait sur le dessin technique a fini de me convaincre. J’adore le résultat, mais il faudrait sans doute que je retravaille un peu le patron.
Commençons tout de suite par la construction de ce patron : elle est facile. Vraiment. Les manches sont souvent l’une des principales difficultés quand on débute la couture. Je me rappelle quand je passais 20 minutes à épingler chaque manche, puis 10 minutes de plus à les coudre aussi lentement que possible, une petite goutte de sueur qui coulait le long de ma tempe. J’aurais adoré réaliser une telle robe à mes débuts : il n’y a pas d’emmanchures à proprement parler. En tout cas, elle n’est pas ronde, ce qui facilite grandement les choses.



La seule difficulté, ce sont les fronces. Il faut être attentive et épingler généreusement, car les tissus peuvent bouger facilement et ça m’arrive encore aujourd’hui d’avoir un petit « trou ». Ce n’est pas bien méchant, juste frustrant quand après avoir cousu précautionneusement environ 14 mètres de fronces, on se rend compte qu’une partie du tissu s’est échappé !
J’ai dû faire une modification sur ce patron : j’ai allongé le buste de dix bons centimètres (répartis sur les pièces devant et derrière du buste), car il n’est prévu que pour un bonnet B. L’aisance comprise dans le patron est importante, toutefois elle ne prend pas en compte les fortes poitrines : si je n’avais rien touché, le haut de la jupe serait arrivé à la base de mes seins. J’ai aussi ajouté quelques centimètres aux manches, mais je suis moins convaincue par cette modification-là. Je trouve que les manches ont beaucoup, beaucoup d’ampleur.


Ce sont des manches ballons et ça se voit bien quand on regarde aussi bien le dessin technique que sur les photos que la marque partage sur les réseaux sociaux. La plupart de ces images, toutefois, montre divers modèles, dans divers tissus… sur un cintre. Ce qui ne permet pas de bien se rendre compte du tombé du vêtement. Je n’ai pas l’habitude des manches ballon avec beaucoup d’ampleur et j’ai eu un peu de mal, au début. Mes amis et mes collègues ne les trouvent pas démesurées, donc je suppose qu’il me faudra juste un peu de temps pour que je m’y fasse !
J’envisage aussi de redessiner les poches. Je les ai juste agrandies, mais ça ne prendrait pas beaucoup d’efforts de les transformer en poches à l’italienne. D’une, je trouve ça plus joli. De deux, les préfères les poches accrochées à la couture du haut de la jupe, plutôt que les poches qui ne sont accrochées qu’aux coutures du côté et qui tire sur la robe. J’ai eu la flemme de m’y coller, mais ça viendra sur les prochaines.
Je suis globalement très contente de ce patron. La robe est confortable, facile à coudre et très fun à porter.



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