Wildflower Pinafore de Twig + Tale, ou l’éloge du cottagecore

4 octobre 2024

Je me rappelle précisément le moment où j’ai découvert le patron Wildflower. Twig + Tale venait de lancer un appel, sur Instagram, pour réaliser en avant-première cette robe chasuble. En voyant le dessin technique, j’étais immédiatement emballée. Depuis plus de deux ans, je voyais des photos de pinafore sur Instagram et j’avais envie d’essayer de dessiner un patron. Alors quand ma marque préférée a lancé son propre patron, j’étais surexcitée. À moi le cottagecore !

En toute sincérité, je lorgne sur le style cottagecore depuis longtemps. Comme la plupart des gens qui sont attirés par le cottagecore, j’aime l’ambiance douce, chaleureuse, apaisée, authentique. Le patron Wildflower s’inscrivait très clairement dans ce style-là, alors je n’ai pas hésité une seule seconde. J’ai fait la version avec des plis sur le haut et un noeud dans le dos, pour accrocher les liens.

Coudre la Wildflower Pinafore de Twig + Tale a été… une petite aventure. Comme souvent quand il s’agit de coudre un patron en avant-première, je suis un peu nerveuse car je veux respecter les délais. Ce n’est pas le vêtement le plus simple que j’ai réalisé, il y a pas mal de pièces et je voulais tout faire correctement. Certaines parties demandent une certaine minutie, par exemple les bretelles. Toutefois, il n’y a rien de sorcier et comme les tutoriels de T+T sont toujours accompagnés de vidéos, on finit par s’en sortir !

La principale difficulté a été le tissu. C’est un beau lin lavé jaune, de belle qualité, acheté sur le marché de Guéret, chez Tissus Ferrari. Ils ont souvent des fins de collections de maisons de mode, ce qui permet de belles surprises. Quand j’ai acheté ce tissu, le patron m’a prévenu : attention, il n’est pas facile !

En général, le lin est une matière agréable et facile à coudre. Contrairement à une soie, par exemple, ça ne bouge pas dans tous les sens. C’est relativement rigide, les fibres s’accrochent bien entre elles (pas besoin de mettre une épingle tous les deux centimètres). Avec le lin lavé, ces règles sont remises en question : le tissu est beaucoup plus fluide, beaucoup plus « mouvant ». Je ne sais pas comment le décrire correctement, mais la conséquence est simple : c’est vraiment bien plus galère que le lin classique !

Une partie de ma frustration vis à vis de ce projet est donc à mettre sur le compte du tissu. Aussi beau soit-il, il m’a rendu un peu chèvre. En revanche, c’est un bonheur à porter !

Et justement, ça donne quoi une fois portée, cette robe chasuble ? Et bien je suis… très partagée. En toute honnêteté, je ne la porte quasiment jamais. Elle est portant confortable. Et elle a des poches, bien sûr. Pourtant, entre juin et septembre, j’ai du la porter deux fois. Je me suis rendue compte que même si je trouvais ce style très joli, ce n’est pas vraiment mon style. Je me sens un peu gauche, un peu déguisée.

Je ne vais pas la faire disparaître tout de suite de ma garde robe. L’automne est arrivée, je vais voir si je la porte un peu plus, peut-être avec d’autres tops. C’était en tout cas une très bonne expérience, c’est toujours intéressant de tester des choses. Ça m’a permis de me rendre compte que même si je trouve toujours le style cottagecore absolument charmant, ce n’est peut-être pas pour moi !

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