En matière de vêtements, rien ne me met plus en joie que les robes, confortables autant que jolies. En hiver, j’ai presque du mal à porter autre chose, avec de gros collants bien chaud. La couture de la Fable Dress de Twig + Tale me faisait donc de l’œil, mais j’étais dans une période de flemme et ma dernière tentative d’une robe avec des découpes princesse s’est soldée par un échec. Après une séance d’auto-motivation, je me suis lancée. Conclusion : il faut que j’arrête de douter quand il s’agit de Twig + Tale, parce que ça marche à tous les coups (je vous jure que je n’ai pas d’actions dans la marque et que je ne suis pas payée pour les complimenter à longueur d’articles !).
Coudre Fable Dress
J’ai découvert le fonctionnement des découpes princesse avec le patron Magnolia, l’un des gros succès de la marque française Deer and Doe. Ce modèle est l’un des premiers que j’ai acheté, quand j’ai commencé la couture. Il a dormi pendant huit mois dans ma patronthèque, il me paraissait trop complexe pour mon niveau de débutante. Quand je me suis lancée… ce fut la déception. J’ai choisi un tissu peu adapté et peu flatteur par rapport à mon teint et à ma morphologie. Il faudrait aussi que je retravaille un peu le patron, car il ne tombe pas parfaitement sur moi. Et franchement… j’ai la flemme. La Flemme. La Grosse Flemme.
Alors quand j’ai vu la robe Fable de T+T, j’étais partagée entre l’envie de me lancer dans ce projet et l’inquiétude de devoir modifier le patron pour qu’il m’aille. J’ai fait ce que je fais souvent en cas de doute : un premier test dans un tissu bon marché. J’ai eu l’agréable surprise de constater que tout tombait à peu près bien ! L’honnêteté m’oblige à reconnaitre que le haut est sans doute un poil grand. Les coutures d’épaules ne tombent pas exactement sur mes épaules, comme elles devraient, mais un peu plus bas. Il faudrait donc que j’utilise une taille en dessous, tout en modifiant le patron pour accommoder ma poitrine, puis que je grade le patron pour revenir à ma taille initiale au niveau des hanches.
En théorie, je sais faire tout ça. En pratique ? Toujours pareil : la flemme. Je m’y collerai sans doute un jour, mais pas pour l’instant. Il y a une autre raison : j’apprécie d’avoir de la place dans le haut de la robe. Les liens à la taille permettent de le resserrer, pour qu’il épouse le haut du corps, mais je ne suis pas engoncée. Ce qui veut dire aussi que je peux mettre et enlever la robe sans déboutonner le devant. Bonus !
Le tissu
Une de mes sources de satisfaction, après trois ans de couture, c’est de savoir maintenant reconnaitre les bons tissus en fonction du vêtement que je veux faire. J’ai cousu la première version de la robe dans une flanelle aux airs de Canada, avec des carreaux noirs et rouges. Pour la version « finale », j’avais choisi ce coton très souple trouvé chez Mondial Tissu. Je ne sais pas ce que c’est exactement comme tissage, peut-être une popeline ? En tout cas le tissu est à la fois plutôt lourd et fluide. C’est parfait pour une robe d’hiver.
Côté couleur, je gravite de plus en plus vers les tons chauds. J’aime le rouge et le jaune. Ce rouge-là m’a tapé dans l’oeil tout de suite. Le motif qui donne un aspect texturé m’a convaincu. J’adore les tissus monochromes, mais avec un petit twist qui les rend plus intéressants.
La couture de la Fable Dress a donc été une promenade de santé. Ce n’était pas ultra rapide (mais ça, c’est ma faute), mais c’était simple et clair. C’est l’une des robes que j’ai le plus portées l’hiver dernier. J’aimerais en faire d’autres, il faut juste que je trouve le bon tissu !
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